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Traitement Audio
Mixage studio & Sonorisation

Articles disponibles sur les traitements et effets audio

L’expander est un traitement dynamique qui atténue le niveau audio au dessous du seuil fixé par l’utilisateur. Cette page traite simultanément l’Expander et le Noise-gate. En effet, le Noise-gate est seulement un état particulier de réglage de l’Expander.

Le compresseur est un traitement dynamique qui atténue le niveau audio au dessus du seuil fixé par l’utilisateur puis ajoute du gain.
Le compresseur rapproche le niveau des sons faibles et des sons forts en diminuant les sons forts (au dessus du seuil) puis en ajoutant du gain au flux audio.
Cette page traite simultanément le compresseur et le limiteur. En effet, le limiteur est seulement un état particulier de réglage du compresseur. Le déEsseur est un compresseur qui agit sur une bande de fréquence donnée.

Le compandeur cumule en un seul appareil (ou un seul plug-in) les fonctions de :

1 Expander (donc assurant aussi la fonction de noise gate) qui atténue les les signaux dont le niveau est inférieur au seuil
2 Compresseur qui diminue le niveau des signaux situés au dessus du seuil
3 Limiteur qui empêche le signal de dépasser une valeur donnée

selon les appareils ou les plug-ins, il offre parfois d’autres fonctionnalités.

L’entrée latérale ou gate (gachette) ou key ou encore side chain d’un effet (le plus souvent noise gate ou compresseur) se dit d’une entrée qui actionne le périphérique sans que le signal utilisé pour cela soit soit le signal entendu.

Le signal à traiter entre par l’entrée normale du périphérique et est entendu en sortie après traitement.

Le délai restitue le signal reçu avec du retard d’où le terme de “ligne à retard”. Ce son retardé peut être réinjecté dans l’entrée du traitement (effet d’écho)

L’enhancer a pour but de restaurer, amplifier voire réinventer les partiels (appelés aussi harmoniques) manquants ou perdus au fil des traitements.

L’égaliseur permet d’atténuer ou d’amplifier différentes bandes de fréquences composant le signal audio. Ce traitement peut être utilisé lors de la prise de son, du mixage, de la sonorisation ou de la diffusion.

Le dithering est une technique d’amélioration des données du son numérique lors d’une conversion de la profondeur de quantification.

Toutes les informations concernant le bruit et les denoisers.

Insert ou send

Tous les traitements qui modifient la totalité du signal s’utilisent en insert : Noise Gate, Compresseur, Limiteur, Expander, Compander, Enhancer, Dithering.

Tous les traitements qui ajoutent quelque chose au signal s’utilisent en send : Réverbération, Délai.

Selon leur usage, les délais modulés (Chorus, Flanger, Fuzz, Metalizer etc..) s’utilisent en insert ou en send.

Lorsqu’un traitement doit modifier tout le signal et qu’il est en insert,
il est réglé en Mix=100% parfois indiqué : Wet 100% /Dry 0%

Lorsqu’un traitement doit laisser passer du signal non traité et qu’il est en insert, il est réglé en Mix inférieur à 100% parfois indiqué : Wet/Dry

Lorsqu’un traitement est en send il est toujours réglé sur Mix 100% (Wet 100% – Dry 0%). Un bouton « Mode send » ou « Wet Only » est parfois présent.
En effet le son direct non traité est envoyé par les bus principaux et ne dois pas être dupliqué par le bus d’effet.

 

Ordre des traitements utilisés en insertion

Il n’y a pas de règles, le bon goût et le bon sens s’appliquent tout simplement.

Cependant il y a des évidences; il faut impérativement mettre le noise-gate avant le compresseur, puisque le compresseur remonte le niveau au dessus d’un seuil, le noise gate qui évalue les sons faibles au dessous d’un seuil ne pourrait pas fonctionner.

Faut-il traiter le son ? Eloge de la modestie...

Un magnifique studio à l’acoustique parfaite, un instrumentiste parfait jouant sur des instruments parfaits, des microphones haut de gamme soigneusement choisis pour leur courbe de réponse ?

Alors pourquoi infliger à cet objet sonore parfait des égalisations destructrices et des traitements divers. 
Ajouter des traitements simplement parce que l’on en dispose ou que l’on croit que tout le monde le fait est une mauvaise approche. Au studio ou en sonorisation, il faut accepter que c’est le musicien, son instrument, le micro et le lieu d’enregistrement qui « sont » le son. Il n’y a pas à « faire » le son.

Un peu d'humilité
Philippe Geluck : Le Chat

A quoi bon utiliser un exceptionnel micro (hors de prix) si c’est pour modifier son rendu avec une égalisation ? Vous auriez alors perdu votre argent ! A quoi bon s’offrir des banques de sons coûteuses et soigneusement enregistrées si c’est pour dénaturer les timbres ou la spatialisation ? Vous auriez alors, mal dépensé votre argent.

Si cela sonne bien, inutile de traiter le son. Si cela sonne mal, essayez de savoir pourquoi et corrigez le : est-ce l’orchestration qui est mal écrite et qui masque un instrument qui devrait s’entendre, est-ce le micro qui est mal placé ou mal choisi, est-ce la peau de la caisse claire qui est mal réglée, est-ce l’instrument virtuel qui sonne mal etc… ?

Essayez de corriger ce qui ne va pas avant de traiter le son. Et seulement en dernier ressort, traitez le son, le moins possible.

Bien entendu, dans le cas de la musique électronique pure, c’est la démarche inverse qui s’applique et il y a lieu de faire le son avec les outils du studio, c’est une démarche différente.

Enfin, une erreur courante est de procéder aux traitement en mode solo, le traitement est effectué pour que l’objet sonore s’imbrique avec le reste. Qu’importe si cela sonne bien en solo, c’est l’ensemble, avec les phénomènes de masquage des sons entre eux qui doit être évalué.

L'apparence des plug-ins - 👺 méfions nous...

L'habit ne fait pas le moine

Barba non facit philosophum - (La barbe ne fait pas le philosophe).

Les concepteurs de plug-ins emploient des designers de grand talent pour rendre leurs plug-ins les plus attrayants possible visuellement. Il y a un avantage quand l’abondance de vu-mètres, de boutons clairement identifiés et disposés  servent notre usage.

Mais cette beauté peut nous induire en erreur, un plug-in magnifique n’est pas forcément performant et n’oublions pas que nous devrions régler nos traitements avec les oreilles et pas avec les yeux. Une belle courbe d’égalisation, n’est pas forcément une bonne égalisation à entendre. Et de beaux vu-mètres vintages qui s’agitent agréablement, n’indiquent pas que le réglage est le bon.

👂 Amusons nous à regarder de beaux plug-in sous leurs deux formes. Il est probable qu’en utilisant la forme austère, nous ferions plus appel à nos oreilles qu’à notre vue

Il en va de même avec une courbe d’égalisation.