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Pour réaliser une prise de son au couple il vous faut :
Des micros de grande qualité
Mes préférés Shoeps Hypo Cardioïdes – DPA Omnis – EarthWorks Omnis –
La barrette de couple
Le pied de micro
Les câbles (il existe des multipaires 2 paires)
Le gaffeur
Le crocodile, le rapporteur, le triple décimètre, le double décamètre ou un mesureur laser
Les abaques
L’enregistreur, le casque, les enceintes, les supports vierges
Rallonge électrique et multiprise
L’idéal est d’installer une petite régie avec des enceintes.
Comme nous l’avons vu, le casque ne permet pas d’évaluer la stéréophonie.
L’enregistreur peut être remplacé par un ordinateur portable et une carte son.
Pour communiquer avec le plateau d’enregistrement, si l’on a pas de solution d’intercom, le téléphone mobile est une solution.
Considérations diverses :
Il est important est de choisir un enregistreur avec des préamplis de la meilleure qualité possible.
Le fait d’enregistrer à des fréquences très élevées n’apporte pas tellement d’avantages. Enregistrer à une fréquence d’échantillonnage de 96 kHz afin de capturer des sons aigus jusqu’à 48 kHz, (tandis que la plupart de nos micros (sauf exceptions) ont une bande passante limitée vers l’aigu à 20 kHz et l’oreille humaine 18 kHz et souvent moins), ne parait pas indispensable.
Néanmoins les fichiers audio à très hautes fréquences sont moins déformés par les traitements audio-numérique lors de leur post-production. Il faudra régler soigneusement le dithering lors de l’export final pour ne pas déformer les ondes sonores.
Les prises de son au couple ne doivent pas être post-produites (ajout de réverbération, égalisation etc.). Cela détruirait le travail d’image stéréophonique et de choix de micros effectué en amont. C’est une des beautés de la discipline, tout se fait à la prise de son comme en photographie lorsque l’on s’interdisait tout traitement et tout recadrage.
Néanmoins, le découpage propre des débuts et des fins de fichiers ainsi que l’ajustement des niveaux respectifs des morceaux pour la réalisation d’un disque sont des actions normales et nécessaires.
Une fois que vous avez positionné votre pied de micros et ses micros vous devez mesurer l’angle de captation.
La méthode habituelle consiste à utiliser un crocodile qui est un instrument optique de mesure. (Spécifications fournies par Michael Williams – voir Webographie).
Il s’agit donc de se positionner au niveau des micros et de mesurer le champ de captation souhaité.
Je dois enregistrer un quatuor à cordes.
Je positionne mon pied de micro avec son couple de micros. J’ai choisi des hypo-cardioïdes.
En étudiant l’abaque fournie par Michael Williams pour les micros Hypo-cardioïdes, je choisi un point sur la courbe +/- 40°
Dans cet exemple, pour compenser la sécheresse de la salle je choisis de favoriser la réverbération. (Point vert)
Il me reste à régler mes microphones à 150° et une distance de 30 cm
Je décide maintenant de faire un test avec des micros cardioïdes. Sans changer l’emplacement ou la hauteur de mon pied de micro.
En étudiant l’abaque fournie par Michael Williams pour les micros cardioïdes, je choisi un point sur la courbe +/- 40°
Je choisis mon réglage. (Point vert)
Il me reste à régler mes microphones à 120° et une distance de 23 cm
Vous trouverez tous les éléments (documents et abaques) dans la zone Webographie.
Bien entendu, vous constaterez que l’abaque pour les microphones omni est différente dans sa forme, puisque dans ce cas, l’angle des microphone n’a pas de réelle importance.