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L’Histoire

L’histoire de l’enhancer commence en 1975 avec l’Aural Exciter Aphex loué 30$ la minute de son traité soit en valeur de notre époque environ 400 euros la chanson !

Depuis plusieurs constructeurs ont construit des enhancers : Behringer (Ultrafex), BBE (Sonic Maximizer), SPL (Vitalizer), Alesis (micro enhancer) etc… Des plug-in ont vu le jour pour les logiciels audio : Steinberg (spectralizer), Yamaha (vocal rack) … De nombreux procès entre constructeurs ont émaillés la vie de ces périphériques.

Le principe
L’enhancer a pour but de restaurer, amplifier voire réinventer les partiels (appelés aussi harmoniques) manquants ou perdus au fil des traitements. Les partiels sont les fréquences multiples de la fréquence fondamentale du son ; ils caractérisent le timbre. Nous les connaissons grâce à la décomposition de Fourier.

L’utilisation
A l’origine l’enhancer s’utilisait en insertion sur le master pour compenser la perte des partiels aigus qui pouvait avoir été causée par l’usure des bandes magnétiques et la traversée de modules électroniques à base de lampes.

Un peu de polémique :
Les lampes défavorisent les partiels aigus à cause de leur lenteur de réaction par rapport aux transistors. C’est d’ailleurs le charme que d’aucuns leur trouvent et nomment « son chaud ». Nos prédécesseurs utilisaient l’enhancer pour compenser cette altération alors qu’au contraire, certains artistes modernes regrettent le son des lampes et en réintroduisent dans leurs installations. Mais tous les domaines techniques sont touchés par ce phénomène d’aller-retour des goûts et des couleurs.

Aujourd’hui

De nos jours, l’utilisation des techniques numériques n’altère pas les partiels aigus mais l’enhancer peut être néanmoins utile pour donner du tonus à une voix ou à un instrument qui en manque. Il peut aussi être utilisé en insert sur le master pour donner plus de brillance à l’ensemble. Ce n’est pas la même chose qu’un filtrage car l’enhancer s’adapte à la hauteur des signaux entrants.

Secret industriel

Le mode d’action et les procédés utilisés dans un enhancer hardware ou logiciel restent des secrets jalousement gardés par les concepteurs. De surcroît, le risque de tomber sous le coup du brevet Aphex est grand.

Une seule solution : écouter le résultat